Qu’est-ce qu’un opprobre ? Définition, synonymes et exemples d’utilisation

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Vous avez déjà vu quelqu’un tomber en disgrâce publique après un scandale ? C’est ce qu’on appelle l’« opprobre ». Ce mot puissant décrit la honte et l’humiliation infligées au grand jour, souvent après une faute morale ou un échec retentissant.

Avec Éloi le Lexiqueur, plongeons ensemble dans l’univers de ce terme qui souligne la force des réprobations publiques, et apprenons à l’utiliser pour marquer les esprits.

Définition

Réprobation publique et collective, marquant la honte ou le déshonneur infligé à une personne ou un groupe pour des actions condamnables.

Le mot opprobre est un nom masculin.

Utilisation

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Le terme « opprobre » est souvent utilisé pour décrire des situations dans lesquelles une personne ou un groupe est publiquement critiqué ou humilié. Il est fréquemment employé dans les contextes politiques, sociaux ou médiatiques, lorsqu’une figure publique ou un individu subit un désaveu ou un rejet massif de la part de la population ou de la communauté.

Par exemple, un scandale peut entraîner l’opprobre pour une personne accusée de malversations, de corruption, ou d’actes jugés moralement répréhensibles.

Exemple de phrase avec le mot opprobre :

  1. « Après le scandale de corruption, il est tombé en opprobre auprès de ses collègues et du public. »

Synonymes

Synonymes du mot opprobre : déshonneur, réprobation, blâme, humiliation, infamie.

Antonymes (contraires)

Antonymes et contraires du mot opprobre : gloire, honneur, éloge, respect, estime.

Traduction en anglais

L’équivalent anglais de « opprobre » est « opprobrium », qui désigne également une réprobation publique ou un déshonneur massif infligé à une personne ou à un groupe. On peut aussi utiliser « disgrace » dans un contexte similaire.

Origine

Le mot « opprobre » vient du latin « opprobrium », formé à partir de « ob- » (contre) et « probrum » (réproche, insulte). Dans l’Antiquité, il faisait référence à un acte de déshonneur qui couvrait quelqu’un de honte et de mépris public.

Le mot a gardé cette connotation d’humiliation et de rejet public au fil des siècles, souvent utilisé pour qualifier des situations où l’honneur d’une personne ou d’une entité est gravement entaché.

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